Nous devons diminuer le risque routier et baisser notre taux de mortalité en Seine Maritime. Bien que notre département finance une aide à la conduite accompagnée, afin de favoriser la sécurité routière et d'orienter les jeunes vers cette formule d'apprentissage, nous avons un taux élevé d'accident. De part ma profession, ce sujet me touche particulièrement. J'ai vu trop de vies brisées dans leur jeunesse.

      Il nous faut plus de mobilisation pour diminuer le risque. Par exemple, mettons en place une semaine de sécurité routière cantonale, participons aux Echarpes d'Or de la sécurité routière.

      Le département participe à hauteur de 3,1 millions d'euros aux politiques de sécurité routière, est ce suffisant?

      Nos routes « cantonales » (que je fréquente quotidiennement) sont dégradées. Le CG gére les routes départementales. Certaines sont peu abimées car peu fréquentées.     

      Nous avons besoin d'aide pour améliorer nos routes et il faut mettre en place une politique de réfection en fonction de l'utilisation et de la fréquentation, ce qui n'est pas le cas aujourd'hui.

      On peut avoir une route sur laquelle passe peu de véhicules lourds et beaucoup de véhicules légers, donc une usure régulière mais permanente. Au contraire d'une route peu fréquentée mais utilisée par beaucoup de véhicules lourds, avec une usure plus rapide.

       Nous devons tenir compte de la fréquentation mais aussi du type de véhicule. A titre d'exemple le passage d'un véhicule lourd correspond au passage de 200 000 véhicules légers. 

      La route est un endroit de rencontre entre divers usagers. La cohabitation doit se faire d'une facon organisée, réfléchie, et sécurisée.